mythologie #10

Dionysos :
 ivresses et  renaissances

Le dieu de la vigne, du vin et de ses excès, de la folie et la démesure. Glouton, « mangeur de viandes crues »…

Réparties entre l’automne et le printemps, ses festivités sont liées au cycle annuel et notamment au retour du printemps. Dieu de la fureur et de la subversion, son culte est également marqué par les fêtes orgiaques. Ses festivités ont été la force motrice du développement du théâtre et de la tragédie.

Né de la cuisse de Zeus (où il l’avait abrité à la mort de sa mère), élevé par des nymphes (associées à la nature), c’est un dieu qui se manifeste par épiphanies (apparitions) : éternel voyageur, il surgit par surprise. Il se présente toujours comme un étranger, courant le risque de ne pas être reconnu.

Dans le panthéon grec, Dionysos est un dieu à part : c’est un dieu errant, un dieu de nulle part et de partout. À la fois vagabond et sédentaire, en lien avec le « feu divin » (Zeus), la fureur, provoque folie ou démence. Le vin est une « eau de feu ».

Il se spécialise ensuite dans la vigne, qu’il est censé avoir donnée aux hommes, ainsi que dans l’ivresse et la transe mystique.

Ses attributs incluent tout ce qui touche à la fermentation, aux cycles de régénération. Il est le dieu de la végétation arborescente et de tous les sucs vitaux (sève, urine, sperme, lait, sang),

Dionysos, dieu de l’ivresse et de l’extase, est celui qui permet à ses fidèles de dépasser la mort. Il est surtout le père de la comédie et de la tragédie. C’étaient au départ des sortes d’« illustrations » du culte, qui se donnaient au théâtre grec au cours des Dionysies, en présence de ses prêtres.

La célébration de la fin de l’hiver est aussi à rapprocher d’un autre culte à mystères, celui de Déméter.